Mirjam Pressler

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Mirjam Pressler
Mirjam Pressler en 2012.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
LandshutVoir et modifier les données sur Wikidata
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PEN club Allemagne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Friedrich-Bödecker-Preis (d) ()
Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
Médaille Carl-Zuckmayer ()
Großer Preis der Deutschen Akademie für Kinder- und Jugendliteratur e.V. Volkach (en) ()
Pro meritis scientiae et litterarum (d) ()
Ordre bavarois du Mérite ()
Médaille Buber-Rosenzweig ()
Leipzig Book Fair Prize/Translation (d) ()
Literaturpreis der Stadt München (en) ()
Commandeure de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
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Mirjam Pressler, née le à Darmstadt et morte le à Landshut[1], est une écrivaine et traductrice allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille illégitime d'une mère juive, elle est élevée en famille d'accueil[2],[3]. Enfant, sa seule distraction est la lecture[4]. À l'âge de onze ans, elle est mise en orphelinat catholique[5] puis part étudier la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de l'Université Louis-et-Maximilien de Francfort-sur-le-Main et les langues à Munich[6]. Après un mariage raté et quelques années passées dans un kibboutz en Israël, elle revient en Allemagne et s'installe à Munich[7]. Elle tente de lancer une magasin de jean mais, à l'âge de 40 ans, elle écrit et publie son premier roman pour enfants, Bitterschokolade à propos d'une jeune fille victime de boulimie qui se vend à 400 000 exemplaires[7],[8]. Ses romans jeunesse s'intéresse à la vie des adolescents, à leurs problèmes et à leur famille[9]. En tout, elle est l'autrice de plus de 40 ouvrages pour la jeunesse[10].

En 1991, elle traduit la première édition critique complète (sans les coupures effectuées par Otto Frank) du Journal d'Anne Frank, à la demande de la Maison Anne Frank, édition qui servira de base pour les traductions suivantes[7],[11]. Après cette première traduction, elle écrit une biographie d'Anne Frank pour les enfants puis une biographie de toute la famille Frank[7].

Grâce à son roman, La promesse d'Hannah, cinq stolpersteine sont posées devant l'ancienne maison des héros de son roman en 2018[3].

Également traductrice, elle traduit les ouvrages depuis l'hébreu dont ceux d'Amos Oz, de Uri Orlev et Zeruya Shalev ainsi qu'une édition critique du Journal d'Anne Frank[3]. Elle traduit aussi depuis le néerlandais dont Annie M.G. Schmidt, Mies Bouwhuys et Anja Meulenbelt[7].

Elle meurt le à Landshut après une longue maladie[12]. Elle est enterrée dans le cimetière de Landshut[13]. Son dernier roman, Dunkles Gold, sort à titre posthume en [8].

En 2020, elle est à nouveau sélectionnée — à titre posthume cette fois — pour représenter son pays, l'Allemagne, pour le Prix Hans-Christian-Andersen, dans la catégorie Auteur[14], prix international danois. Elle a été sélectionnée à plusieurs reprises, dont 2018[15], et a été finaliste en 2014 et 2016[14].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Chocolat amer ((de) Bitterschokolade, Beltz & Gelberg, 1980), Pocket, 1998, trad. de Brigitte Déchin
  • (de) Kratzer im Lack, Beltz & Gelberg, 1981
  • Difficile à dire ((de) Nun red doch endlich, Beltz & Gelberg, 1981), L'École des loisirs, 1988
  • (de) Stolperschritte, Spectrum, 1981
  • (de) Novemberkatzen, Beltz & Gelberg, 1982
  • (de) Zeit am Stiel, Beltz & Gelberg, 1982
  • Catherine et compagnie ((de) Katharina und so weiter, Beltz & Gelberg, 1984), Actes sud junior, 1999
  • Drôle de jour de chance ((de) Riesenkuß und Riesenglück, Oetinger, 1984), Hachette Jeunesse, 1992, trad. d'Anne Manago
  • (de) Mit 64 stirbt man nicht, Fischer Taschenbuch, 1984
  • (de) Nickel Vogelpfeifer, Beltz & Gelberg, 1986
  • (de) Goethe in der Kiste, Loewe, 1987
  • (de) Bär Brumm Bär, Maier, 1988
  • (de) Sieben und eine Hex, Loewe, 1992
  • Qui était Anne Frank ? L'histoire de sa vie ((de) Ich sehne mich so. Die Lebensgeschichte der Anne Frank, Beltz & Gelberg, 1992), Calmann-Lévy, 1995, réédité pour les enfants sous le titre Anne Frank, OSL, 2015
  • (de) Der schönste Hund der Welt, Arena, 1992
  • Mathilde n'a pas peur de l'orage ((de) Auch Vampire können sich irren und andere Geschichten zum Grusein, Arena, 1994), Actes sud junior, 1998, trad. de Sylvia Gehlert
  • (de) Wenn das Glück kommt, muss man ihm einen Stuhl hinstellen, Beltz & Gelberg, 1994
  • (de) Die wundersame Reise des kleinen Kröterichs (écrit avec Yaakov Shabtai), Hanser, 1998
  • (de) Shylocks Tochter. Venedig im Jahre 1568, Ghetto von Venedig 5327/8, Alibaba, 1999
  • (de) Ben und Lena freuen sich auf Weihnachten, Carlsen, 2000, ill. Dagmar Geisler
  • (de) Malka Mai, Beltz & Gelberg, 2001
  • (de) Für Isabel war es Liebe, Beltz & Gelberg, 2002
  • (de) Die Zeit der schlafenden Hunde, Beltz & Gelberg, 2003
  • Le poison des roses ((de) Rosengift, Bloomsbury, 2004), Calmann-Lévy, 2007, trad. de François Mathieu et Dominique Taffin-Jouhaud
  • (de) Wundertütentage, Beltz & Gelberg, 2005
  • (de) Alle Geschichten von Jessi, Beltz & Gelberg, 2006
  • (de) Golem, stiller Bruder, Beltz & Gelberg, 2007
  • (de) Nathan und seine Kinder, Beltz & Gelberg, 2009
  • La famille Frank ((de) „Grüße und Küsse an alle“. Die Geschichte der Familie von Anne Frank, Fischer, 2009), Perrin, 2011, trad. d'Olivier Mannoni
  • La promesse d'Hanna ((de) Ein Buch für Hanna, Beltz & Gelberg, 2011), Milan Jeunesse, 2006, trad. de Nelly Lemaire
  • (de) Guten Morgen, gute Nacht, Beltz & Gelberg, 2011, ill. d'Helga Bansch
  • (de) Wer morgens lacht, Beltz & Gelberg, 2013
  • (de) Was wir schon alles können! podolino, 2016, ill. de Dagmar Geisler
  • (de) Ich bin’s, Kitty. Aus dem Leben einer Katze, Beltz & Gelberg, 2018, ill. de Rotraut Susanne Berner
  • (de) Spukgeschichten, Arena, 2018, ill. de Erhard Dietl
  • (de) Dunkles Gold, Beltz & Gelberg, 2019

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Mirjam Pressler », sur BuchMarkt, (consulté le )
  2. (de) « Autorin und Übersetzerin Mirjam Pressler - "Ich habe alles gelesen, was ich in die Finger bekam" », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
  3. a b et c (de) « Das letzte Buch von Mirjam Pressler », sur Thüringer Allgemeine (consulté le )
  4. a et b (de) « - Verdienstkreuz für Kinderbuchautorin Mirjam Pressler », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
  5. « Mirjam Pressler - Munzinger Biographie » (consulté le )
  6. a b et c (de) « Mirjam Pressler erhält das Bundesverdienstkreuz », sur Jüdische Allgemeine, (consulté le )
  7. a b c d et e (nl) Peter de Waard, « Eeuwig leven: Mirjam Pressler (1940-2019), de vrouw die Het Achterhuis completeerde », sur Volkskrant, (consulté le )
  8. a b et c (en-GB) « Mirjam Pressler, children's author, multilingual translator, dies », Deutsche Welle, (consulté le )
  9. a et b (de) mdr.de, « Schriftstellerin Mirjam Pressler gestorben », sur MDR (consulté le )
  10. (de) von TLV-01, « Masal tov, Mirjam Pressler », sur haGalil, (consulté le )
  11. Anne-Sylvie Sprenger, « Anne Frank, sensuelle comme jamais », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  12. (de) beltz, « Trauer um Mirjam Pressler » (consulté le )
  13. (de) Rita Neumaier, « Landshut: Ein Ehrengrab für Mirjam Pressler », sur idowa.de,
  14. a b c et d (en) « HCAA Nominees 2020 », sur ibby.org, .
  15. a et b (en) « HCAA Nominees 2018 », sur ibby.org, .
  16. (de) « Wenn das Glück kommt, muss man ihm einen Stuhl hinstellen », sur beltz.de
  17. « Honour List » 2004, sur le site officiel ibby.org.
  18. (de) « Münchner Literaturpreis für Mirjam Pressler », sur Jüdische Allgemeine, (consulté le )
  19. (de) « Geschwister Korn und Gerstenmann Friedenspreis 2018 / Ehrung für Lizzie Doron und Mirjam Pressler », sur boersenblatt.net, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]